الثلاثاء، 12 مايو 2009

Rabat

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Partout du bleu, bleu intense de la mer et du ciel, et blottie dans l’écrin ocre de ses remparts, une ville blanche avec un minaret qui joue avec les nuages : voici Rabat, la capitale du Maroc.

Rabat a une longue vocation de ville phare. Au XIIème siècle, Yacoub el-Mansour, le grand conquérant Almohade, l’avait élue pour symboliser sa splendeur. Mais l’histoire était déjà passée à Rabat. Les Mérinides (XIII et XIVème siècle) lui rendaient hommage en bâtissant la nécropole de Chellah sur l’antique cité romaine de Salé.

L’histoire est restée à Rabat et Rabat célèbre ceux qui la font. Yacoub el-Mansour avec la tour Hassan, dominant ce qui aurait dû être l’une des plus grandes mosquées du monde musulman ; le mausolée de feu Mohamed V, artisan de l’indépendance en 1956 ; l’imposant Palais Royal, résidence du Roi et siège du gouvernement depuis 1912.

A NE PAS MANQUER

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LA CASBAH DES OUDAIA

L’histoire passe par Rabat et ne la quitte plus. Elle resurgit au détour d’une ruelle, devant une échoppe de babouches et de poufs qui embaume le cuir, dans une vente de tapis à la criée. Elle imprègne chaque pierre de la casbah des Oudaïas, forteresse d’indomptables corsaires andalous du XVIIème siècle. Rien de plus exaltant que d’imaginer leurs vies trépidantes, délicieusement installé au café maure en dégustant cornes de gazelle et thé à la menthe, et de laisser son regard se perdre, au loin, sur les barques qui dansent dans l’Oued Bou Regreg au pied des remparts de Salé.

LE MAUSOLEE DE MOHAMMED V

Tout n’est ici que luxe et raffinement. L’art marocain traditionnel est mis en exergue : sous une coupole faite d’acajou et de cèdre du Liban dorée à la feuille, s’élève le sarcophage royal d’onyx blanc pakistanais.

LA NECROPOLE DE CHELLAH

Située sur l’emplacement de l’ancienne cité de Salé, la nécropole se situe à 2 km du centre-ville. Après avoir franchi la très belle porte d’accès, vous découvrez un site envahi par une végétation exubérante. On distingue quelques tombeaux et un bassin de pierre dans lequel évoluent poissons et tortues sacrées. Il serait alimenté par une source miraculeuse où vivrait, selon la légende, un poisson couvert d’or. Plus loin, un minaret a conservé en partie son décor polychrome. Il est habité maintenant par des cigognes.


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